Tartes à la crème

La question est stupide. Les neurosciences sont des sciences (c’est écrit dessus comme le port-salut). Donc ça n’a rien de politique comme le crie partout Dehaene (qui est un neuroscientifique ce qui veut dire qu’il fait travailler ses neurones).
On ne tombera pas dans le panneau, d’un côté le socio-constructivisme de gauche qui s’occupe du social, de l’échec scolaire, des pauvres quoi ! Et de l’autre les neurosciences, naturalistes, qui (...)

Il était une fois un éditeur pour les enfants qui inondait les librairies d’un petit missel gratuit de 192 pages : "Lire est le propre de l’homme". Il y a une coquille : Rire (jaune) est le propre de l’homme lisant ce catéchisme où l’on enfile les éternelles perles de la promotion de la lecture... et du business qui assure les capitaux de ce si joli petit monde. Amen.

Pour nous les pédagochos, les vrais, les durs, les tatoués, la période à venir va être plein d’enseignement. Que notre président s’occupe des leçons d’histoire, de la marseillaise ou de l’instruction ciflique cela ne nous dérange pas il y a longtemps que nous sommes en état de résistance. Par contre que les gesticulations de notre pantin nationalo-médiatik se traduisent par des textes et règlements voilà qui nous amuse. Comment va réagir l’encadrement de (...)

Et si la motivation était une tarte à la crème ?
L’inégalité la plus évidente et la plus mal étudiée à l’école est le partage de la motivation. Le système scolaire est fait pour épuiser. Lorsque Marie-Danielle Pierrelée essayait de nous expliquer : Pourquoi vos enfants s’ennuient en classe ? elle oubliait, mais là elle n’est pas la seule, que tous les élèves ne sont pas égaux devant l’ennui.
D’abord l’ennui est très souvent sexué, le garçon (...)

Le rapport de l’inserm (Institut National de Sécurité Educative dès la Maternelle) sur la délinquance à la maternelle énerve et c’est tant mieux. Mais attention à la meute qui aboie... pour faire passer la caravane. Bataille d’experts. Pédo-psy contre pédo-psy. Le problème c’est qu’on ne peut pas y échapper... Bataille de références bataille de classification, d’un côté la vision psychanalytique et de l’autre la vision génétique... pour nous faire (...)

Dans le monde qui va (mal) la littérature de jeunesse vit sa petite vie tranquille de marchande de jolies phrases et de belles images. Avec une bonne petite santé économique les livres pour enfants semblent plutôt heureux de vivre. Même si la période est plus inquiétante qu’il n’y paraît : la voilà « leader des ventes » certes précaire, dans un secteur ouvert aux vents libéraux, qui n’a jamais été compressé en si peu de groupes . Même si, régulièrement, résonnent quelques (...)

Si la parole enfantine a foutu l’camp depuis longtemps, le journalisme enfantin s’obstine à rêver à une presse pour et par les petits. Mais comment concilier la critique des médias et l’initiation des petits soldats de l’information scolaire ?
Le journal scolaire est souvent le tragique espace d’une parole vide. Une petite expérience chimique sur cette question explosive ? Prenez une goutte de médiatique. Versez-là sur une miette d’éducatif : BAOUM ! (...)

Pour faire un pont entre l’idéologie postmoderne et les propositions éducatives pseudo innovantes, point de gros chantier ! Le « petit pont de bois » d’un ancien chanteur de droite y suffira largement. Plus spectaculaire en revanche : le chantier de résistance à la corruption de la pensée pseudo moderne ! Dans les pratiques éducatives, on en retrouvre des débris dans de vieilles pratiques innovantes : démocratie scolaire, journal d’enfant, littérature de jeunesse et dans (...)

La venue d’un auteur dans les écoles devient fréquente, voir naturelle, mais on peut s’interroger d’une part sur le bien-fondé d’une telle opération et d’autre part sur son contenu.
La venue d’un auteur : le temps de la démythification
En premier il y a bien sûr la démythification de l’auteur. C’est nécessaire. Pour les enfants, bien souvent, l’image véhiculée par les médias donnent aux enfants de curieuses représentations. (...)